Comment les data marketplaces exploitent le pouvoir de la personnalisation pour booster l’usage des données ?
Une expérience utilisateur de moindre qualité se repère immédiatement : discours standardisé, interface figée, absence de lien avec les besoins réels. Même si le service de l’organisation répond à un besoin, l’intérêt du clientretombe.

Dans l’univers du data management, le constat est le même. Les plateformes sont souvent riches, les catalogues exhaustifs. Mais souvent austères, présentés sans nuance, dans un cadre uniforme. Les métiers ne s’y reconnaissent pas. La donnée devient un objet distant, réservé à quelques initiés.
C’est dans ce cadre que la personnalisation d’une data product marketplace a beaucoup de valeur. En intégrant les codes visuels de l’organisation, en reprenant ses logiques métier, en adaptant chaque élément du chemin utilisateur, elle ne propose pas simplement une meilleure UX : elle crée un espace dans lequel il est efficace.
Et c’est cette continuité qui transforme un outil de diffusion en outil d’usage.
La personnalisation au service de l’usage
Si l’on parle autant de personnalisation dans le numérique, c’est parce qu’elle joue un rôle bien plus profond qu’un simple ajustement esthétique. Elle structure la relation entre un outil et ses utilisateurs. Elle facilite l’appropriation et installe de nouveaux usages.
Dans une data product marketplace, cette logique va jusqu’au bout. La personnalisation n’est pas un supplément. Elle constitue l’ossature même de l’UX. Elle permet d’adapter l’environnement à la culture, au langage et aux pratiques d’une organisation. C’est cette capacité à épouser un contexte métier qui transforme un espace de consultation en véritable point d’accès à la donnée.
Un outil pensé pour promouvoir la donnée
Une donnée sans contexte reste une information inutilisable. Pour qu’elle parle aux métiers, encore faut-il savoir comment la présenter : quoi montrer, dans quel ordre, avec quel niveau de détail. C’est exactement ce que permet une data product marketplace personnalisée. Ici, la promotion ne repose pas sur un moteur de recherche brut ou une liste alphabétique.
Chaque jeu de données peut être contextualisé, illustré, mis en avant dans une logique métier. On peut pousser certains assets selon leur popularité, leur actualité ou leur importance stratégique. On peut choisir de structurer le catalogue par thème, par service, ou par zone géographique. On peut éditorialiser des parcours entiers, et non simplement empiler des fichiers.
Ce n’est pas une vitrine neutre. C’est une interface qui reflète des choix : ceux de l’organisation, de ses priorités, de son public cible. Et c’est ce niveau de personnalisation — du fond à la forme — qui transforme la donnée en produit accessible, utile, actionnable.
Un levier d’adoption pour les utilisateurs non techniques
Pour les profils non techniques, ce n’est pas l’intérêt pour la data qui bloque, mais la façon d’y accéder. Trop de plateformes parlent en schémas logiques, en champs difficiles à remplir, en langage technique. Elles supposent des usages experts, là où les métiers cherchent simplement une information exploitable.
Et le phénomène reste répandu. D’après notre dernier observatoire de la démocratisation de la donnée en France réalisé avec Odoxa, 30 % des entreprises interrogées imposent encore aux utilisateurs de passer par un expert data pour accéder aux informations dont ils ont besoin.
La data product marketplace, et la personnalisation qu’elle permet, offrent une alternative. En reprenant le langage métier, en simplifiant les parcours, en affichant les bonnes informations au bon moment, elle crée un accès plus direct, plus familier, plus intuitif. Pas besoin de formation. L’utilisateur avance et utilise parce qu’il comprend.
Des codes directement inspirés du e-commerce
Rendre une donnée attractive suppose de penser à un parcours utilisateur cohérent et engageant. Le but n’est pas d’empiler des fichiers, mais de guider l’utilisateur, de lui donner envie d’aller plus loin. Et sur ce point, les codes du e-commerce offrent des enseignements précieux.
Une page d’accueil hiérarchisée, des cartes visuelles, des filtres dynamiques, des suggestions pertinentes, des actions adaptées à chaque contenu : tous ces éléments créent un cadre qui stimule l’exploration. On ne cherche pas une donnée comme on cherche une ligne dans un tableur. On la découvre. On la consulte. On la consomme.
Mais ce n’est pas une simple transposition. Loin de copier des mécaniques marketing, la marketplace les réinterprète dans un objectif fonctionnel : permettre aux métiers de trouver ce qui les concerne, sans effort superflu. Et c’est bien la personnalisation — graphique, lexicale, structurelle — qui permet à cette logique de fonctionner dans chaque contexte organisationnel.
Une expérience impossible à égaler pour les outils généralistes
La personnalisation demande une logique d’usage. Elle suppose de penser lisibilité, accessibilité. Or, ces préoccupations restent secondaires dans la plupart des outils généralistes.
Un data catalog, par exemple, est conçu pour inventorier, pas pour engager. Il offre une vision structurée, mais rarement adaptée aux métiers. Et ce n’est pas un défaut : c’est une autre fonction.
La data product marketplace, elle, s’attache à rendre chaque donnée exploitable dans un contexte précis. C’est cette spécialisation qui lui permet d’aller plus loin sur l’usage.
Une personnalisation complète, de la page d’accueil à la page produit
C’est en affinant chaque détail qu’une plateforme devient réellement accessible. Dans une data product marketplace, la personnalisation ne se limite pas à l’apparence : elle structure toute l’expérience. Page d’accueil, catalogue, pages produit… Chaque étape peut être adaptée au contexte métier.
Une page d’accueil qui reflète l’identité de l’organisation
La page d’accueil d’une data marketplace donne le ton. C’est là que tout commence. Elle installe la confiance, oriente la lecture, suggère une promesse d’usage. C’est la première interaction : elle doit être immédiate, lisible, engageante.
Sur Opendatasoft, aucune page d’accueil ne ressemble à une autre. Tout peut être personnalisé : couleurs, typographie, terminologie, blocs de contenu, messages clés. L’organisation choisit ce qu’elle veut montrer, comment elle veut le dire, et à qui. Elle peut y afficher ses priorités du moment, ses rubriques stratégiques, ou les jeux de données les plus sollicités.
Un acteur public y mettra en avant ses initiatives locales, avec une entrée par territoire ou par politique publique. Une entreprise privée y proposera un accès rapide par service métier, un tableau de bord interne, ou des KPIs essentiels.

→ Exemple d’une page d’accueil publique personnalisée : mise en avant d’initiatives locales, rubriquage par thématique, graphisme institutionnel.

→ Exemple d’une page d’accueil interne : tableau de bord personnalisé, accès rapide par service métier, mise en avant de KPIs.
Un catalogue personnalisé et modulable
Le catalogue constitue le cœur d’une data product marketplace. C’est l’espace où les utilisateurs passent le plus de temps, explorent les jeux de données et identifient ce qui peut leur être utile.
Tout y est personnalisable. Les filtres disponibles, la couleur des cartes, les pictogrammes, les rubriques ou les modalités de tri peuvent être configurés en fonction des usages internes. L’organisation choisit ses catégories : périmètre géographique, domaine métier, type de fichier, fréquence de mise à jour, niveau de qualité.
Ce niveau de personnalisation permet de structurer l’exploration. Il reflète une stratégie de diffusion, pas une simple logique de rangement. Le catalogue devient un outil de pilotage éditorial, et non un répertoire technique.

Des pages produit conçues pour convaincre
La page de présentation d’un jeu de données joue également un rôle décisif. C’est à cet endroit que l’utilisateur évalue si l’actif répond à son besoin, s’il est exploitable, s’il vaut la peine d’être intégré dans un usage métier. D’où l’importance d’un design structuré, clair, et surtout modulable.
Dans une data product marketplace, cette page ne suit pas un format rigide. Elle peut être organisée, enrichie, réécrite pour refléter l’intention du product owner et la nature même du contenu partagé.

Des call-to-actions contextualisés
Un jeu volumineux, un flux mis à jour en continu, ou un fichier confidentiel nécessitent chacun des modes d’accès distincts.
La plateforme permet de définir des CTA spécifiques : explorer, visualiser, exporter, demander un accès, accéder à une vue préconfigurée… Chaque action peut être rendue prioritaire ou secondaire, selon l’objectif poursuivi.
Un suivi des interactions
Et cette souplesse s’accompagne d’une donnée précieuse : l’usage. Chaque interaction peut être tracée, analysée, intégrée à un funnel. Les responsables data accèdent ainsi à des métriques utiles pour suivre la diffusion des données et encourager toujours plus leur adoption.

Des métadonnées standards ou enrichies
Plutôt que d’imposer un cadre unique, la marketplace laisse à l’organisation le soin de définir son propre modèle. Champs à renseigner, suggestions proposées, ordre d’affichage : tout peut être configuré.
Certaines informations peuvent être affichées uniquement pour des jeux précis ; d’autres, réservées à des profils techniques, peuvent être masquées. On passe d’un format standard à un véritable support éditorial, aligné sur l’utilisateur visé.

Des visuels qui suscitent l’intérêt
Comme pour un vêtement ou une chambre d’hôtel, l’aspect visuel joue un rôle décisif.
La marketplace permet d’ajouter plusieurs images pour illustrer le contexte, montrer un aperçu du contenu, ou représenter l’usage attendu. Une carte, un graphe, une capture d’écran : autant d’éléments qui aident l’utilisateur à se projeter.

Une structure entièrement réorganisable
Dernier niveau de personnalisation : l’architecture même de la page. Les blocs de contenu ne sont pas figés. La plateforme offre la possibilité de modifier l’ordre des sections, d’en remonter certaines, d’en masquer d’autres selon la logique de promotion choisie.
Cette souplesse donne aux producteurs de données un véritable rôle éditorial. Ils peuvent adapter la structure en fonction de l’audience visée, du message à faire passer, ou du type de contenu.
Personnaliser pour optimiser la performance
Trop souvent, les métiers naviguent dans des portails standards, pensés pour inventorier plus que pour guider. L’intention se perd, l’usage ne suit pas.
La personnalisation permet d’inverser ce mouvement. Elle adapte l’environnement aux repères internes, structure les accès, met en contexte. Elle rend la donnée visible, accessible, et surtout actionnable.
Dans une data product marketplace, chaque élément compte : les mots choisis, l’ordre des blocs, les actions proposées, les visuels ajoutés. Opendatasoft vous permet d’organiser cette mise en scène. Sans complexité superflue, sans compromis sur la qualité de la data. Et toujours en laissant à chaque organisation le soin de construire un espace à son image.

Les data contracts sont essentiels pour créer un rapport de confiance dans un environnement distribué, et jouent un rôle clé dans les data products. Découvrez dans cet article comment créer et mettre en œuvre des data contracts via une marketplace, et tirer le meilleur parti de vos données.

Mettre en place un data catalog, c’est poser les fondations de sa stratégie data : recenser, structurer, qualifier les actifs. Un chantier souvent long, parfois technique, toujours ambitieux. Pourtant, dans bien des organisations, une question persiste : comment faire en sorte que ces données soient réellement utilisées à grande échelle ?